Le hamac se balance si lentement
Dans la brise légère
D'un après-midi chaud d'été
Comme moi, perdu dans la rêverie, regarde vers le haut
Aux taches bleues du ciel
Mélangé avec les feuilles de dentelle
Des Camphriers imposants
Dont les branches me couvrent
Dans une étreinte protectrice
Et tout le temps, des rêves mélancoliques
Entrent et sortent de mon esprit
Quand -
Avec un tourbillon d'ailes
Un Gommage Geai* débarque à mes pieds
Sur la latte de bois du hamac
Jette un oeil curieux
Il saute encore plus près
Cherche la compagnie, je suppose
Puis il vole sans un adieu
Aller chercher l'eau à la fontaine
Et alors
Il est parti -
Laissant un sentiment de solitude
À sa place.
*Aphelocoma californica